Adopter une vision à long terme
Le secteur immobilier va au-delà de ce qu’il perçoit comme des vents contraires cycliques – c’est-à-dire la hausse des taux d’intérêt, la baisse du produit intérieur brut (PIB), la baisse des flux de transactions – et adopte une approche à long terme des actifs immobiliers. L’état d’esprit des professionnels de l’immobilier est un optimisme prudent. Leur plan : surmonter la crise actuelle et repositionner leurs entreprises pour une autre période de croissance soutenue et de rendements solides.
Les tendances émergentes de cette année confirment également deux tendances parfois contradictoires du marché immobilier: certains aspects de l’industrie se «normalisent» (revenant aux modèles pré-COVID), tandis que d’autres semblent avoir changé de façon permanente à mesure que la pandémie change comment et où nous utilisons différents types de propriétés. Ces tendances se reflètent dans la façon dont les professionnels de l’immobilier perçoivent les perspectives du marché.
Travail à domicile vs retour au bureau
La plupart des travailleurs ne sont toujours pas de retour au bureau presque aussi souvent qu’avant le début de la pandémie.
Ce fait a un impact sur le secteur immobilier. C’est entre 10 et 20 % du parc immobilier de bureaux qui doivent être supprimés ou réaffectés. Dans les espaces de bureaux restants, les propriétaires devront faire un meilleur travail pour répondre aux attentes des locataires.
Alors que les employeurs et leurs travailleurs décident de leurs préférences de travail, de nombreuses entreprises continueront de conserver leurs bureaux, soit par précaution au cas où elles auraient besoin de l’espace à l’avenir, soit parce qu’elles ne pourraient pas rompre leur bail. Cependant, de plus en plus d’entreprises réduisent leurs effectifs ou ne renouvellent pas leurs baux arrivant à expiration.
Par conséquent, les taux de vacance continuent d’augmenter lentement contrairement à tous les autres grands secteurs immobiliers. De nombreux locataires ont même commencé à sous-louer leur espace de bureau jusqu’à l’expiration de leur bail.
Personne ne sait avec certitude la quantité d’espace de bureau qui sera nécessaire pour les travailleurs dans les années à venir.